Le Professeur Robert Faurisson est décédé le dimanche 21 octobre 2018 en sa maison à Vichy, suite à une violente crise cardiaque, de retour d’un voyage à son lieu de naissance (Shepperton, UK).
Ce professeur avait publié un article, dans Le Monde du 29 décembre 1978, intitulé “Le problème des chambres à gaz ou la rumeur d’Auschwitz” qui se terminait par ces phrases : « L’inexistence des “chambres à gaz” est une bonne nouvelle pour la pauvre humanité. Une bonne nouvelle qu’on aurait tort de tenir plus longtemps cachée. »
Suite à cet article et à son argumentation affirmant une « impossibilité matérielle physico-chimique », P. Vidal-Naquet et Léon Poliakov avaient déclaré, avec trente-deux autres historiens français : « Il ne faut pas se demander comment, techniquement, un tel meurtre de masse a été possible. Il a été possible techniquement puisqu’il a eu lieu. Tel est le point de départ obligé de toute enquête historique sur ce sujet. Cette vérité, il nous appartenait de la rappeler simplement : il n’y a pas, il ne peut y avoir de débat sur l’existence des chambres à gaz. » (Le Monde, 21 février 1979, p. 23)
Le Professeur Faurisson a plusieurs fois proposé des débats publics sur ces sujets. Cette offre a toujours été refusée. M. Faurisson a subi dix-sept agressions physiques dont trois très violentes et une presque mortelle, et d’innombrables procès.
Ayant eu la grâce de rencontrer trois fois le Professeur, chez lui, la vérité m’oblige à dire que j’ai rencontré en sa personne un honnête homme, une intelligence supérieure, une culture classique immense, un grand amour de la vérité et de l’exactitude, une mémoire hors norme, une délicatesse exquise, une hospitalité sans faille, un courage héroïque qui lui faisait porter une multitude de blessures de cœur et de corps. Un jour, en nous préparant un café, il dut s’arrêter plusieurs dizaines de secondes, terrassé par des douleurs à la mâchoire, suites de sa vieille agression dans le jardin de Vichy ; s’excusant, il me confia se réveiller souvent la nuit à cause de ses cauchemars dus aux violences qu’il avait subies, puis il reprit sa discussion comme si rien ne s’était passé…
Il m’avait confié croire au « Dieu des chercheurs » depuis qu’il avait trouvé les plans originaux d’Auschwitz. Et ce 11 juillet 2014, dans son salon, il avait conclu notre discussion par ces mots : « Le rire, par Dieu donné, sera la solution finale à la question juive. »
Sa seule faiblesse, et elle est de taille : il avait perdu la foi de son baptême. Nous invitons tous les lecteurs de la Sapinière.info à dire trois Ave Maria pour le repos de l’âme de ce héros.
Que le Dieu des chercheurs lui donne toute sa lumière éternelle.
Paix à cette âme véridique si calomniée.
Paix à cette âme pacifique tant persécutée.
Que Jésus crucifié, la Vérité même, accorde le repos éternel à Robert Faurisson.
Abbé Olivier Rioult, le 24 octobre 2018