M. l’abbé Henry Wuilloud, supérieur du District de Suisse, est un Supérieur Majeur de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X. Le 18 mars 2013, Mgr Fellay l’a nommé juge d’un tribunal ecclésiastique chargé d’enquêter sur la diffusion de plusieurs documents (Lettre à nos confrères prêtres, Catéchisme de la crise dans la Fraternité, Lettre à Mgr Fellay du 28 février 2013…) qui émanent avec certitude de prêtres de la Fraternité mais qui restent encore anonymes. Le 11 mars 2013, Mgr Fellay, avait déjà donné l’ordre à M. l’abbé Wuilloud de se rendre sans tarder au prieuré de Nancy pour saisir le disque dur de l’ordinateur du prieuré.
La Sapinière présente ici deux documents que permettront de se faire une idée plus précise de la qualité de M. l’abbé Wuilloud. Est-il devenu, par la grâce d’état de sa nomination, un homme de loi, consciencieux et juridiquement compétent, chargé de rendre la justice ou est-il un homme de main qui exécute aveuglément les basses besognes de son chef ? Le supérieur du District de Suisse écrivait en effet, de manière prétentieuse et sectaire, dans une lettre circulaire aux fidèles : « Pour les prêtres, pour les fidèles attachés à la Tradition, la vie est dans la Fraternité. […] en 1988 […] ce que firent les anciens, (qui ne savaient pas trop ce que le Bon Dieu attendait d’eux), pour demeurer de la partie au jubilé qui aura lieu ce prochain 27 juin : un acte de foi au Supérieur que Dieu leur avait donné. » (Le Rocher, n° 83 juin-juillet 2013)
Le premier document est une lettre écrite à M. l’abbé Wuilloud par M. [xxx], un père de famille, au sujet de la saisie du disque dur du prieuré de Nancy le 14 mars 2013.
Le deuxième est un questionnaire élaboré par M. l’abbé Wuilloud en vue du procès de M. l’abbé Salenave et que ce dernier avait emporté avec lui lors de sa fuite du prieuré d’Albano (25 avril 2013) pour se réfugier au prieuré de Nice. Ce questionnaire manifeste que l’abbé Wuilloud a menti à M. [xxx].