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L’Apothéose humaine

22,00

360 pages : Outre ces 16 chapitres, de dix à vingt pages, l’ouvrage contient aussi de précieuses annexes, courtes, synthétiques et didactiques sur quelques notions ou événements capitaux : LE 14 JUILLET, LA GUILLOTINE, DE LA LIBERTÉ, DE L’ÉGALITÉ, DE LA FRATERNITÉ, DES DEUX MARSEILLAISES, DES DROITS DE L’HOMME, DE SAINT PIE X ET DES FAUX CATHOLIQUE

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Après « Jean Bastien-Thiry, De Gaulle et le tyrannicide. Aspect moral d’un acte politique », M. l’abbé Olivier Rioult vient de publier un nouveau livre aux éditions des cimes.

Il y a près de six ans que ce travail était prêt et à l’époque, un directeur d’école de la FSSPX avait souhaité, si ce livre était publié, de l’offrir à tous ses élèves après leur baccalauréat, tandis qu’une mère de famille, après en avoir assuré la relecture, avait conclu que ce livre était un « Pour qu’Il règne » simplifié et réactualisé.

De quoi s’agit-il ?

De l’Apothéose de l’homme. Peu de gens s’en rendent compte, mais notre société vit sur un mythe mensonger : celui de la divinisation de l’homme, ou plus précisément, celui de l’homme devenu l’idole de l’homme.

L’ouvrage se divise en trois parties.

1) des faits que tout le monde peut constater. 

L’auteur porte successivement un regard sur l’école, la famille, les métiers et l’économie. Dans tous ces domaines de la vie humaine, le constat alarmant, venant d’ailleurs aussi bien des gens pour que des gens contre, est le même : notre société souffre d’une incapacité « récente » à transmettre le patrimoine humain. Et le syndrome en cause dans les quatre domaines étudiés est identique, à savoir celui de la Liberté-Egalité-Fraternité.

2) des causes que tout le monde peut comprendre. 

Dans cette deuxième partie l’auteur cherche les causes morales, philosophiques, politiques, historiques et psychologiques de ce phénomène.

Les causes morales concernent la piété filiale. Transmettre un patrimoine exige des qualités aussi bien de celui qui donne, et il s’agira de la fidélité, que de celui qui reçoit, et il s’agira de la docilité. Les causes philosophiques et politiques seront étudiées à travers les concepts de révolution et de bien commun. La transmission d’un patrimoine dépend en effet de l’idée qu’on se fait du bien humain. Soit ce bien humain est complet et il englobe les biens spirituels, soit il est mutilé et il se borne aux biens matériels. Les causes historiques, elles, se limiteront principalement à une vue de la Révolution de 1789. Bien plus qu’une révolte, la grande révolution a prétendu changer la nature humaine, elle a voulu construire une civilisation fondée sur des principes « nouveaux ». C’est pourquoi après une phase nécessaire de destruction de « l’ancien » monde, elle a voulu reconstruire un monde « moderne » où la volonté humaine aura valeur de volonté divine. Le chapitre sur l’Être et le néant montrera le lien logique et mortifère qui existe entre d’une part l’impiété, l’ingratitude, le refus de se reconnaître débiteur, et d’autre part la fuite du réel, la négation de Dieu et la mort de l’intelligence par l’absurde.

Fort de ces aspects, on pourra juger sous son vrai jour la Liberté-Egalité-Fraternité, devise et syndrome qui caractérisent la civilisation moderne : il s’agit bien-là d’une divinisation de l’homme dans ce qu’il a de plus matériel et de plus déréglé. Après ce travail d’analyse, une synthèse montrera la dimension théologique du syndrome Liberté-Egalité-Fraternité qui méritera le qualificatif d’Idole des idoles.

Il restera ensuite à bien cerner son influence sur chaque homme, dans l’Eglise et dans la société. Un chapitre sur la laïcité manifestera pourquoi l’idole Liberté-Egalité-Fraternité, malgré le sentiment religieux de l’humanité, engendre nécessairement un monde sans Dieu. Le chapitre sur “les deux cités” nous montrera que la lutte inévitable entre ces deux mondes a ses racines dans une lutte interne entre l’esprit et la chair. Un chapitre montrera rapidement comment cette idole a, peu à peu, infesté l’Eglise elle-même en pénétrant le sanctuaire lors du concile Vatican II. Et enfin, « le culte des idoles étant le principe, la cause et la fin de tout mal », il restera à voir pourquoi le refus du divin entraîne la disparition même de l’humain ? Ou, autrement dit, pourquoi la modernité n’est en fait qu’une dissolution de la société humaine où la transmission de la vie, du savoir, du savoir-faire et de la prospérité est rendue de jour en jour plus difficile ?

3) des remèdes que tout le monde peut suivre.

Dans cette troisième partie, l’auteur expose les remèdes à cette tendance maladive et idolâtrique de l’homme qui se résument en fait à un seul : l’amour de la vérité. Le rédempteur du genre humain exposait lui-même ce double aspect médicinal de sa mission : « Je suis né et je suis venu au monde afin de rendre témoignage à la vérité » et « Je suis venu apporter le feu sur la terre et que veux-je, sinon qu’il s’allume ».

C’est dans cette vérité et cette charité qu’il faut puiser pour restaurer l’homme et la société dans leur vraie dignité. L’auteur illustrera cette réalité à travers plusieurs vies qui l’ont manifesté : Monsieur d’Elbée, Monsieur de Charette, Sainte Thérèse de Lisieux, Le colonel Jean Bastien-Thiry, Mgr Marcel Lefebvre, les Sailland d’Epinatz, Joseph Darnand, Garcia Moreno…