« Il est humain de rêver à un dénouement heureux de l’histoire, irréaliste d’y croire désastreux de s’y préparer. »
(Samuel Huntington, Prof. Sc. Polit., Harvard)
De la cabale au progressisme a été écrit par l’abbé Julio Meinvielle en 1970. Chroniques du Mondialisme par Pierre Hillard en 2014. Ils se complètent et s’éclairent à merveille.
Pour le théologien argentin (1905-1973) : « Le monde moderne a apostasié le christianisme pour retourner au paganisme, mais à un paganisme sous la tutelle du judaïsme. La Cabale (tradition ésotérique du judaïsme) a pénétré la Chrétienté jusqu’à séculariser le christianisme même. Les hommes devront choisir : ou l’Église ou la Synagogue, ou Dieu ou Mammon, ou le Christ ou l’Antichrist. Point n’est besoin d’une grande perspicacité pour voir que depuis cinq siècles le monde se conforme à la tradition cabalistique. Le monde de l’Antichrist approche rapidement. Tout concourt à l’unification totalitaire du fils de la perdition. D’où, aussi, le succès du progressisme ».
Pour le docteur en science politique (2014), qui analyse à travers 44 chroniques les événements internationaux récents, même diagnostic : « le mondialisme est, d’abord et avant tout, une mystique dont le cœur s’appelle la synagogue ». Cette dernière tente d’imposer son « modèle temporel et spirituel d’organisation du monde. » Le peuple juif se considère « comme le seul peuple prêtre, intermédiaire unique, entre l’humanité et Dieu. » « Dans cette optique, il faut instaurer une religion mondiale et une gouvernance mondiale afin que cet idéal entre dans le cadre prescrit par la synagogue. » « La révolution de 1789 » en France dans le domaine temporel et celle de 1962 « dans l’Eglise » avec Vatican II dans le domaine spirituel furent deux « étapes décisives » qui permettent à la synagogue d’estimer que « la victoire matérielle et charnelle d’Israël sur la terre entière » est proche. « Que le lecteur comprenne bien que le mondialisme, c’est cela et rien d’autre. »
Voici deux extraits de chacun de ces livres à commander sur http://www.chire.fr.
Extraits de la conclusion De la cabale au progressisme :
« La tradition catholique professe la connaissance certaine d’un Être absolument parfait, qui librement et dans le temps a tiré le monde du néant et à qui doit retourner la créature. […] La créature doit retourner à Dieu, de qui elle est sortie, mais par une grâce, par un don qui lui est accordé gratuitement et qui doit la rendre divine. […] le Fils de Dieu est venu et il a, dans ce but, pris la nature humaine. Dès lors Jésus-Christ est le signe du salut pour le monde. […] Sans la grâce du christianisme, la raison n’aurait pu éviter la confusion et les ténèbres qui accompagnent la tradition cabalistique et gnostique dans le problème des relations de la nature et de la grâce, du monde et de l’Église. […] Avec la chute gnostique, l’homme est devenu incapable de contempler les vérités qui sont au-dessus de lui, et il s’est changé en un « homo faber » enclin et porté à ne considérer que ses besoins matériels. […] L’homme ancien absolutise la réalité des forces naturelles, l’homme moderne celle des forces techniques. Aussi l’homme ancien divinise-t-il et sacralise-t-il la nature, tandis que l’homme moderne dans le processus de sécularisation divinise tout l’effort technique. La technologie devient technocratie et technolâtrie.
« Le miracle gréco-romain qui, en privilégiant la raison et la loi naturelle, se libère en quelque sorte des erreurs gnostiques, se produit comme une préparation providentielle à l’Évangile. La grandiose vision théologique du Moyen Age n’aurait pas été possible sans le vaste travail de systématisation entrepris par Aristote, qui porta à son point ultime l’idée grecque d’un monde ordonné comme un chœur. Le Kosmos est suspendu par l’amour à un Bien suprême, qui est Dieu. […] La Chrétienté du Moyen Age est, en ce sens, héritière directe du Kosmos grec et sa transposition au niveau supérieur du surnaturel.
« Mais la rechute de l’âge moderne dans les erreurs gnostiques ne peut plus se produire dans l’innocence païenne. Il pourra apostasier le christianisme et retourner au paganisme, mais ce sera là un paganisme placé sous un autre signe, en quelque sorte surnaturel. Après le Christ la lutte s’engage entre deux forces typiquement surnaturelles: l’une est un surnaturalisme et messianisme charnel; l’autre, un surnaturalisme spirituel. La lutte s’engage entre la Synagogue et l’Église. Le paganisme revient, mais sous la tutelle du judaïsme.
« […] La splendeur médiévale de l’Église va réduire la Synagogue à la vie des ghettos. Mais, à l’âge moderne, la Synagogue va se venger de l’exil où l’a réduite le monde chrétien: la Cabale pénètre dans la Chrétienté jusqu’à la séculariser et la menacer de séculariser le christianisme même. C’est devant ce dernier phénomène que nous nous trouvons actuellement. Par la tactique de l’« amitié » et du « dialogue judéo-chrétien », la Synagogue remporte un triomphe sur l’Église.
« […] les hommes et avec eux l’histoire sont dynamisés par Dieu et par Satan, par le Christ et par l’Antichrist, par l’Église et par la Synagogue, par la Cité de Dieu et par la Cité du Diable. […] Et chacun des actes libres de chaque homme cherche en définitive ou le Christ ou l’Antichrist. […] Les mauvais anges péchèrent dans un acte de parfaite lucidité. Et dans toutes les générations humaines il y a des hommes qui pèchent en sachant parfaitement ce qu’ils font et en voulant faire le mal avec une parfaite lucidité. […] L’histoire, avec le mal et avec le bien, avec les faits profanes et avec les actions sacrées, doit servir Jésus-Christ et les élus. Le cours et la fin de l’histoire sont déterminés par l’acte final de la contemplation de la gloire qui s’appelle la vie éternelle. Aussi l’histoire court-elle vers l’étape finale qui aura lieu après la résurrection des corps et le jugement dernier. Là Jésus-Christ, Seigneur du temps et de l’histoire, prononcera le verdict ultime et définitif sur l’histoire des peuples et de l’homme. […] Point n’est besoin d’une grande perspicacité pour voir que depuis cinq siècles le monde se conforme à la tradition cabalistique. Le monde de l’Antichrist approche rapidement. Tout concourt à l’unification totalitaire du fils de la perdition. D’où, aussi, le succès du progressisme. Le christianisme se sécularise ou s’athéise. […] Nous savons que le « mysterium iniquitatis » est déjà à l’œuvre (II Thess, II, 7); mais nous ne connaissons pas les limites de son pouvoir. Le Seigneur dit dans l’Évangile: « Mais quand le Fils de l’Homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc, XVIII, 8) Saint Paul (II Thess, II, 3) appelle apostasie universelle cette défection de la foi, qui doit coïncider avec la manifestation de l’« homme de l’iniquité, le fils de la perdition ». Cette apostasie universelle est la sécularisation ou athéïsation totale de la vie publique et privée dans laquelle chemine le monde actuel. Il n’y a qu’une alternative : ou l’Antichrist, ou le Christ, qui le détruira du souffle de sa bouche. Le Christ accomplira alors l’acte final de libérer l’histoire. L’homme ne restera pas aliéné sous l’inique. Mais il n’est pas annoncé que le Christ sauvera une multitude. Celle qu’Il sauvera sera son Église, « pusillus grex » (Luc, II. 32), petit troupeau, à qui il a plu au Père de donner le Royaume. » (Abbé Julio Meinvielle, De la cabale au progressisme, 1970)
Extraits de quelques Chroniques du Mondialisme
« Nous utilisons les termes officiels droite/gauche qui, sur le fond, n’ont pas de sens car tous issus des principes idéologiques provenant de la Révolution de 1789. Ces deux branches constituent les « deux jambes » distinctes du même fond idéologique permettant les alternances pour, finalement, toujours tendre vers la même direction : la création d’une gouvernance mondiale. »
« Cette promotion de l’ethno-régionalisme est un principe ancien. Déjà le Traité de Versailles en 1919 promouvait cet idéal de parcellisation ethnique comme l’a prouvé la magnifique thèse de Nathan Feinberg qui explique, textes officiels à l’appui, le rôle des B’nai B’rith, du président de la cour suprême de Etats-Unis, Louis Brandeis, en liaison avec le président Wilson pour instaurer un ordre ethnique en Europe. »
« Même si le népotisme et la corruption sont les marques de fabrique des gouvernements arabes, au vu de ces quelques textes susmentionnés, on ne peut pas croire que le fameux « Printemps arabe » soit un événement spontané. Méditons cette phrase du diplomate Charles-Maurice de Talleyrand : ‘Agiter le peuple avant de s’en servir’. »
« Au vu de ces exemples, nous pouvons conclure que le dieu Mammon a de dignes serviteurs au sommet de la hiérarchie financière vaticane. »
« Au cours des deux guerres mondiales, Washington et Londres se sont opposés à Berlin parce que le monde germanique voulait contrôler l’Europe à lui seul. Après avoir mis l’Allemagne au pas, les Etats-Unis et la Grande Bretagne ont délégué au « sergent-chef » allemand le droit de réorganiser l’Europe selon sa spiritualité politique (fédéralisme, ethno-régionalisme, gestion économique, financière…). »
« La City de Londres concentre des intérêts jalousement gardés. Sur ce petit territoire (3,16 km2) on y trouve 550 banques, la présence de la moitié des assureurs de la planète […], la moitié des entrées en Bourse dans le monde et près de 80 % des Fonds spéculatifs européens. »
« Il est symptomatique de rappeler que le premier mandat du président Obama a accumulé plus de dettes au niveau du gouvernement fédéral que ne l’ont fait les 42 mandats des présidents américain de George Washinton à Bill Clinton. […] Wall Street est devenu un immense casino et les Etats-Unis une « salle de shoot » à ciel ouvert. Si Bernanke [le patron de la FED qui injecte chaque jour 4 milliards de dollars pour soutenir une économie moribonde] débranche la perfusion, c’est l’effondrement ; s’il la maintient, c’est l’overdose. Deux manières de mourir. »
« Si le marché transatlantique voit le jour, l’humanité sera taillable et corvéable à merci. C’est tout simplement le retour de l’esclavage. »
« Entre un Occident ruiné s’engageant dans une économie de guerre grâce à une politique néo-coloniale, un mouvement sioniste à la poursuite du « grand Israël » et les Etats russes et chinois défendant âprement leur part du gâteau, le monde danse sur un volcan. »
« La vision idéologique consistant à créer contre vents et marées un peuple européen qui n’existent pas, tout en permettant l’élaboration des mêmes règles de conduite entre des économies bien différentes, met sur le carreau des millions d’Européens. L’Europe en voie d’unification, c’est la pauvreté en marche. […] il faut espérer que l’instinct de survie des populations européennes va prendre le pas sur l’apathie générale face à la montée en puissance d’une oligarchie prédatrice et apatride qui profite de la crise pour imposer son modèle digne des ouvrages d’Aldous Huxley. »
« Nous assistons à la mise en place d’une dictature numérique qui saura traquer en priorité les opposants au Système ».
« L’organisation politico-économique issue de 1945 est arrivée en bout de course, mutant pour la mise en forme du nouvel ordre mondial. » (Pierre Hillard, Chroniques du Mondialisme, 2014)