La Sapinière a décidé de publier une étude d’animateurs du MJCF à propos de la crise dans la FSSPX. Le travail ressemble fort à ce qu’avait publié Mgr Lefebre dans ils l’ont découronné et où il montrait l’opposition, proposition par proposition, entre la déclaration sur la liberté religieuse de Vatican II et Quanta Cura du Pape Pie IX.
Ici, le parallèle est frappant entre la doctrine catholique et les nouvelles orientations de la FSSPX. Son analyse nous fait conclure à la contradiction des doctrines.
« Nous refusons donc de participer à l’aveuglement des esprits, nous souhaitons au contraire prévenir les âmes du danger, non pas d’une éventuelle signature d’un quelconque accord officiel, mais d’une reconnaissance tacite de la FSSPX par l’église conciliaire, obtenue petit pas par petit pas », déclarent ces animateurs du MJCF à propos de la crise dans la FSSPX.
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Des animateurs du MJCF parlent
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Chers amis,
Plus que quelques semaines nous séparent du départ en camp. Sans doute commence à poindre notre impatience de visiter un nouveau pays, de découvrir ses beaux paysages, d’entrevoir sa richesse culturelle et, par-dessus tout, de bénéficier des grâces que le Bon Dieu voudra bien nous accorder. Votre ardeur redouble pour les derniers recrutements : discussions, coups de téléphones, tractages et surtout prières et sacrifices généreusement consentis.
Cependant cette année les ouvriers que nous sommes, pressentent bien que la moisson sera particulière. Beaucoup de questions, voire d’inquiétudes remontent suite à nos prises de contacts : quel camp d’été effectuer ? Dans quel séminaire entrer si nous pensons avoir la vocation ? Parfois ce sont les parents qui nous interrogent, et même les nouveaux qui ont entendu parler des difficultés de la situation actuelle de la Tradition. « Le plus grand dérèglement de l’esprit, c’est de croire les choses parce qu’on veut qu’elles soient, et non parce qu’on a vu qu’elles sont en effet » a écrit Bossuet. S’il est bien un danger qui nous guette dans la Tradition, y compris au MJCF, c’est celui de ne pas voir la réalité, surtout si celle-ci vient à menacer le confort dans lequel nous avons pu nous installer.
Saint Dominique, notre saint-patron, est souvent représenté avec une croix, un globe terrestre, un livre et des lys. Une étoile est sur son front, tandis qu’un chien est à ses pieds, portant une torche enflammée dans sa gueule. Ses fils ont été appelés les chiens du Seigneur, Domini canes, car les Dominicains sont considérés comme les « chiens de garde » de l’Eglise. Nous aussi, si nous aimons vraiment Notre Seigneur qui est la Vérité, nous devons aboyer la vérité, nous rappelant les bons mots d’Ernest Hello : « Quiconque aime la vérité déteste l’erreur. […] Cette détestation de l’erreur est la pierre de touche à laquelle se reconnaît l’amour de la vérité. Si vous n’aimez pas la vérité, vous pouvez jusqu’à un certain point dire que vous l’aimez et même le faire croire : mais soyez sûr qu’en ce cas vous manquerez d’horreur pour ce qui est faux et à ce signe on reconnaîtra que vous n’aimez pas la vérité ».
Ayant utilisé notre raison pour analyser la situation, nous avons dressé une liste chronologique de faits et de déclarations qui ont eu lieu au cours des dix dernières années. Notre jugement ne se portant aucunement sur les intentions, la réalité des faits montre indubitablement un changement d’orientation dans la direction de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, puisque c’est bien souvent vers elle que nous nous tournons pour nous aider dans notre vie spirituelle. Aussi, vous voudrez bien vous informer sur ces réalités, afin de mieux expliquer la situation présente lorsque les âmes viendront vers vous dans l’espoir d’être éclairées. On pourra vous le reprocher, vous intimider par un soi-disant « scandale des faibles » (c’est à dire les personnes qui pourraient être heurtées en apprenant tout cela). Nous répondons que le scandale des faibles serait nôtre si, connaissant les faits, nous choisissions de taire leur réalité, pourtant de plus en plus criante et d’actualité.
Nous refusons donc de participer à l’aveuglement des esprits, nous souhaitons au contraire prévenir les âmes du danger, non pas d’une éventuelle signature d’un quelconque accord officiel, mais d’une reconnaissance tacite de la FSSPX par l’église conciliaire, obtenue petit pas par petit pas. Et pour illustrer au mieux la situation actuelle nous citerons le grand penseur de la contre-révolution, Joseph de Maistre : « La victoire de la Révolution est d’avoir réussi à se faire aimer de ceux-là même dont elle est la plus mortelle ennemie, et cette même autorité que la Révolution s’apprête à immoler, l’embrasse stupidement avant d’en recevoir le coup fatal ».
Chers amis, soyons sûr que Notre Seigneur saura bénir nos efforts, notre amour de la vérité, notre ardeur à confesser notre foi, à lutter pour la transmettre sans tâche. Dès lors, les familles nous renouvelant leur confiance, nos amis, nos contacts, nos nouveaux ne retarderont plus leur inscription en camp. Nous partirons alors pour de vraies et belles vacances chrétiennes. Prions le Sacré-Cœur de Jésus pour que selon Sa promesse, la moisson soit abondante.
Bon courage pour les derniers préparatifs ! Bon camp à tous !
Des animateurs du MJCF.
desanimateursdumjcfparlent1@yahoo.com
Propositions s’éloignant de la doctrine catholique |
Propositions conformes à la doctrine catholique |
Liturgie « Toutefois, même si la création d’une liturgie “artificielle”, d’une liturgie “in vitro” était une imprudence, le signe d’un profond irréalisme, cette liturgie aurait quand même pu être conforme à l’orthodoxie. Une liturgie nouvelle mais catholique, ne pouvait certes pas supprimer la liturgie enracinée dans la Tradition. Mais elle aurait pu coexister avec elle […] elle aurait pu acquérir peu à peu la patine de la Tradition. » Abbé Celier, Olivier Pichon, Benoît XVI et les traditionalistes, 2007. |
« Par Notre présente constitution, qui est valable à perpétuité, Nous avons décidé et Nous ordonnons, sous peine de Notre malédiction, que pour toutes les autres églises précitées l’usage de leurs missels propres soit retiré et absolument et totalement rejeté, et que jamais rien ne soit ajouté, retranché ou modifié à Notre missel, que nous venons d’éditer. » Saint Pie V, Bulle Quo primum tempore, 1570. |
Juridiction |
« N’ayant pas de mission canonique, nous n’avons pas de juridiction par le fait d’une mission, mais l’Eglise, par le droit, nous accorde la juridiction, eu égard au devoir qu’ont les fidèles de se sanctifier par la grâce des sacrements, qu’ils recevraient difficilement ou douteusement s’ils ne la recevaient pas de nous. » Mgr Lefebvre, lettre à ses prêtres sur le sacre et la juridiction, 27/04/1987. |
Reconnaissance canonique « Le problème de la juridiction montre l’importance d’être reconnu canoniquement. Nous ne pouvons pas dire qu’il n’est pas important d’avoir le sceau de catholiques. Nous devons avoir le sceau ! » Mgr Fellay, ordinations, La Reja-Diocèse de Buenos Aires- Argentine, 20/12/2014. |
« De cette église conciliaire, nous ne voulons pas faire partie […] cette église conciliaire n’est pas catholique. Dans la mesure où le pape, les évêques, prêtres ou fidèles adhèrent à cette nouvelle église, ils se séparent de l’Eglise catholique et entrent dans le schisme. » Mgr Lefebvre, J’accuse le Concile, 1976. « Nous refusons un accord purement pratique parce que la question doctrinale est primordiale. La foi passe avant la légalité. Nous ne pouvons pas accepter une légalisation sans que le problème de la foi ne soit résolu. […] Il s’agit d’une nouvelle religion qui n’est pas la religion catholique. Avec cette religion, nous ne voulons aucun compromis, aucun risque de corruption, aucune apparence même de conciliation, et c’est cette apparence que nous donnerait notre soi-disant régularisation. » Mgr Tissier de Mallerais, Rivarol, 01/06/ 2012. |
Séminaire |
« On devra avoir ces prescriptions, et celles de Notre Prédécesseur et les Nôtres, sous les yeux, chaque fois que l’on traitera du choix des directeurs et professeurs pour les Séminaires et les Universités catholiques. Qui, d’une manière ou d’une autre, se montre imbu de modernisme sera exclu, sans merci, de la charge de directeur ou de professeur. » Saint Pie X, Pascendi, 1907. |
L’Eglise |
« La fausse église qui se montre parmi nous depuis le curieux concile de Vatican II, s’écarte sensiblement, d’année en année, de l’Église fondée par Jésus-Christ. La fausse église post-conciliaire se contredivise de plus en plus à la Sainte Église qui sauve les âmes depuis vingt siècles. La pseudo-église en construction se contredivise de plus en plus à l’Église vraie, à la seule Eglise du Christ. » RP Calmel, Autorité et sainteté dans l’Eglise, 1971. |
Ralliement « Et nous, en terme de réforme, que peut-on faire dans cette crise qui dure ? […] La réforme consiste à travailler, à faire circuler « in capite et in membris », simultanément. In capite, c’est par rapport au pape, à Rome, et ça a consisté dans les discussions doctrinales, et nos efforts ne sont pas couronnés de succès pour l’instant. In membris c’est par rapport aux fidèles, aux paroisses et au clergé conservateur. Il faut maintenant intensifier le contact in membris. » Abbé Pfluger, Récollection donnée aux frères de la FSSPX, Flavigny, décembre 2013. |
« C’est donc un devoir strict pour tout prêtre voulant demeurer catholique de se séparer de cette église conciliaire, tant qu’elle ne retrouvera pas la tradition du Magistère de l’Eglise et de la foi catholique. » Mgr Lefebvre, Itinéraire spirituel, 1991. |
L’Eglise |
«Par contre je pense qu’à la prochaine rencontre, ou avant la prochaine rencontre d’ailleurs, s’ils me demandent vraiment ce colloque, c’est moi qui leur poserai des questions. C’est moi qui les interrogerai, pour leur dire : Quelle église êtes-vous ? À quelle église avons-nous affaire, moi je voudrais savoir, si j’ai affaire à l’Église catholique, ou si j’ai affaire à une autre église, à une contre-église, à une contrefaçon de l’Église ? […] Or je crois sincèrement que nous avons affaire à une contrefaçon de l’Eglise, et non pas à l’Église catholique. Pourquoi ? Parce-ce qu’ils n’enseignent plus la foi catholique. Ils ne défendent plus la foi catholique. Non seulement ils n’enseignent plus la foi catholique et ne défendent plus la foi catholique, mais ils enseignent autre chose, ils entraînent l’Église dans autre chose que l’Église catholique. Ce n’est plus l’Église catholique. Ils sont assis sur le siège de leurs prédécesseurs, tous ces cardinaux qui sont dans les congrégations et tous ces secrétaires qui sont dans ces congrégations, ou à la secrétairerie d’État ; ils sont bien assis là où étaient leurs prédécesseurs, mais ils ne continuent pas leurs prédécesseurs. » Mgr Lefebvre, conférence aux séminaristes, 1978. |
Le peuple juif |
«Le peuple juif, […] par suite de son incrédulité ultérieure mérita d’être précipité de haut, de sorte qu’arrivant au temps de la plénitude, ingrat et perfide, il condamna indignement son Rédempteur à mourir d’une mort ignominieuse. » Saint Pie V, Bulle « Hebraeorum gens », 1569. |
Oecuménisme « Nous apprécions l’invitation à prier et à jeûner et nous espérons que non seulement les catholiques, mais chacun puisse répondre à l’appel du pape en priant Notre- Seigneur Jésus-Christ et sa mère, la Vierge Marie. » Abbé Rostand, site officiel du District des USA, août 2013. |
« De telles entreprises ne peuvent, en aucune manière, être approuvées par les catholiques, puisqu’elles s’appuient sur la théorie erronée que les religions sont toutes plus ou moins bonnes et louables […] Les partisans de cette théorie versent par étapes dans le naturalisme et l’athéisme. La conclusion est claire : se solidariser des partisans et des propagateurs de pareilles doctrines, c’est s’éloigner complètement de la vraie religion révélée. » Pie XI, Mortalium animos, 1928. |
La franc-maçonnerie |
« A notre époque, les fauteurs du mal paraissent s’être coalisés dans un immense effort, sous l’impulsion et avec l’aide d’une Société répandue en un grand nombre de lieux et fortement organisée, la Société des francs-maçons. Ceux-ci, en effet, ne prennent plus la peine de dissimuler leurs intentions et ils rivalisent d’audace entre eux contre l’auguste majesté de Dieu. C’est publiquement, à ciel ouvert, qu’ils entreprennent de ruiner la sainte Eglise, afin d’arriver, si c’était possible, à dépouiller complètement les nations chrétiennes des bienfaits dont elles sont redevables au Sauveur Jésus Christ. Le but fondamental et l’esprit de la secte maçonnique avaient été mis en pleine lumière par la manifestation évidente de ses agissements, la connaissance de ses principes, l’exposition de ses règles, de ses rites et de leurs commentaires auxquels, plus d’une fois, s’étaient ajoutés les témoignages de ses propres adeptes. En présence de ces faits, il était tout simple que ce Siège apostolique dénonçât publiquement la secte des francs-maçons comme une association criminelle, non moins pernicieuse aux intérêts du christianisme qu’à ceux de la société civile. Il édicta donc contre elle les peines les plus graves dont l’Église a coutume de frapper les coupables et interdit de s’y affilier. » Léon XIII, Humanum Genus, 1884. |
La liberté religieuse |
« Il est libre à chaque homme d’embrasser et de professer la religion qu’il aura réputée vraie d’après la lumière de la raison. » |
La nouvelle messe |
« Si vraiment cette messe était invalide, ma foi, c’est une chose qui est bien à étudier parce qu’il est certain qu’on ne peut indéfiniment changer les rites sans finir par changer l’intention elle-même, changer la foi, changer l’intention, et cela c’est grave… » Mgr Lefebvre, Conférence spirituelle, Ecône, 05/12/1974. « Les prêtres qui, dans un proche avenir, n’auront pas reçu la formation traditionnelle et qui se fieront au Nouvel Ordo pour faire ce que fait l’Eglise, consacreront-ils validement ? Il est légitime d’en |
douter. » Mgr Lefebvre, Conférence spirituelle, Ecône, 16/01/1979. « Nous estimons qu’ayant été faite avec des protestants, il y a une influence œcuméniste qui a joué dans cette réforme de la messe, si bien que la messe est de saveur protestante, et que peu à peu la notion du sacrifice a disparu, particulièrement la notion du sacrifice propitiatoire. Alors ces changements qui ont eu lieu dans la messe rendent cette messe dangereuse, empoisonnée. » Mgr Lefebvre, Conférence, Flavigny, 11/06/1988. |
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Le concile Vatican II |
« Ce concile représente, tant aux yeux des autorités romaines qu’aux nôtres, une nouvelle église qu’ils appellent l’église conciliaire. Nous croyons pouvoir affirmer, en nous en tenant à la critique interne et externe de Vatican II, c’est-à-dire en analysant les textes et en étudiant les avenants et aboutissants de ce concile, que celui-ci, tournant le dos à la Tradition et rompant avec l’Église du passé, est un concile schismatique. » Mgr Marcel Lefebvre, le Figaro, 02/08/1976. |
Le bien commun |
« Dès lors, plus le gouvernement s’éloigne du bien commun et plus il est injuste. » |
Le GREC |
« Avec cette nouvelle religion nous ne transigerons jamais. Il y aura toujours une opposition frontale entre la religion de l’Église catholique et la religion de ce que j’appellerais la «nouvelle église». Ce n’est pas l’Eglise, mais seulement un poison – un poison dans l’Eglise. […] En aucun cas, la Fraternité de Saint-Pie X ne peut accepter de se réconcilier, ni même un compromis avec la nouvelle religion – cette nouvelle religion inaugurée au concile Vatican II – ni aucune entente ni alliance avec ce genre de « nouvelle l’église » que j’ai décrite – cette « nouvelle église » née de l’union adultère entre l’Église et la Révolution. » Mgr Tissier de Mallerais, ordinations, Winona-USA, 15/06/ 2012. « Cette nouvelle religion n’est rien d’autre, bien chers fidèles, qu’une gnose. Je pense que c’est le mot qui la caractérise parfaitement, puisque c’est une religion sans péché, sans justice, sans miséricorde, sans pénitence, sans conversion, sans vertu, sans sacrifice, sans effort, mais simplement une auto-conscientisation. C’est une religion purement intellectualiste, c’est une pure gnose. […] Alors, bien chers futurs diacres et prêtres, soyez assurés que je ne vous ordonne ni diacres, ni prêtres, pour être des diacres et des prêtres de cette religion gnostique. Et je suis persuadé que telle était aussi votre intention de recevoir aujourd’hui le sacerdoce catholique, des mains de l’Église Catholique, et non pas de recevoir un sacerdoce gnostique des mains de je ne sais quel système gnostique. Rejetons avec horreur, bien chers fidèles, bien chers ordinands, cette religion naturaliste, intellectualiste, qui n’a rien à voir avec la religion catholique, et soyons au contraire bien fermement, toujours plus fermement persuadé de la raison de |
notre combat, de la raison de notre sacerdoce. » Mgr Tissier de Mallerais, ordinations, Ecône, 27/06/ 2002 « Laissons-nous profondément persuader par l’enseignement de la révélation, que Rome, un jour, sera guérie ; que l’église apparente sera bientôt démasquée d’autorité. Aussitôt elle tombera en poussière car sa principale force vient de ce que son mensonge intrinsèque passe pour la vérité, n’étant jamais désavoué d’en haut. » RP Calmel, Itinéraires, mai 1973. |
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Les « excommunications » |
« Nous n’avons jamais voulu appartenir à ce système qui se qualifie lui-même d’église conciliaire, et se définit par le Novus Ordo Missæ, l’œcuménisme indifférentiste et la laïcisation de toute la société. Oui, nous n’avons aucune part, nullam partem habemus, avec le panthéon des religions d’Assise. Notre propre excommunication par un décret de votre Éminence ou d’un autre dicastère n’en serait que la preuve irréfutable. Nous ne demandons pas mieux que d’être déclarés ex communione de l’esprit adultère qui souffle dans l’Eglise depuis 25 ans, exclus de la communion impie avec les infidèles… ce serait pour nous une marque d’honneur et un signe d’orthodoxie devant les fidèles. Ceux-ci ont en effet un droit strict à savoir que les prêtres auxquels ils s’adressent ne sont pas de la communion d’une contrefaçon d’Eglise, évolutive, pentecôtiste et syncrétiste. » Lettre signée de tous les supérieurs de la FSSPX, 06/07/1988. |
Le Motu Proprio Summorum Pontificum |
« Il est parfaitement clair que le nouveau rite et le rite traditionnel ne sont pas un seul rite […] Si le nouveau rite était le rite ordinaire, il n’y aurait plus jamais aucun ordre, ni aucune règle, ni aucune autorité. L’Eglise serait détruite. Alors, ne laissons pas une seconde accepter l’offre absurde que la Messe traditionnelle devienne la forme traditionnelle du rite unique. La Messe Tridentine est le seul rite Romain. » Abbé Scott, Supérieur du Séminaire FSSPX en Australie, dénonciation par anticipation, 15/06/2007. |
Les sacrements |
« Il n’est pas interdit dans l’administration des sacrements de suivre l’opinion probable sur la validité du sacrement, en laissant la plus sûre. » Innocent XI, Proposition condamnée, 1679. |
Accord doctrinal – Accord pratique « Nous avons défini et approuvé des conditions nécessaires pour une éventuelle normalisation canonique. » Déclaration du Chapitre Général de la FSSPX, Ecône, juillet 2012. « Condition n°1 sine qua non que la Fraternité s’impose et qu’elle réclame des autorités romaines avant d’envisager une reconnaissance canonique : Liberté de garder, transmettre et enseigner la saine doctrine du Magistère constant de l’Eglise et de la Vérité immuable de la Tradition divine ; liberté de défendre, corriger, reprendre, même publiquement, les fauteurs d’erreurs ou nouveautés du modernisme, du libéralisme, du concile Vatican II et de leurs conséquences. » Circulaire Abbé Thouvenot, 18/07/12. |
« En effet, les contacts qu’elle entretient épisodiquement avec les autorités romaines ont pour seul but de les aider à se réapproprier la Tradition que l’Église ne peut renier sans perdre son identité, et non la recherche d’un avantage pour elle-même, ou d’arriver à un impossible “accord” purement pratique. » Déclaration du Chapitre Général de la FSSPX, Ecône, juillet 2006. |
Reconnaissance canonique |
« Il nous faut tenir, absolument tenir, tenir envers et contre tout. Et alors, maintenant j’en arrive à ce qui vous intéresse sans doute davantage ; mais moi, je dis : Rome a perdu la foi, mes chers amis. Rome est dans l’apostasie. Ce ne sont pas des paroles, ce ne sont pas des mots en l’air que je vous dis. C’est la vérité. Rome est dans l’apostasie. On ne peut plus avoir confiance dans ce monde-là, il a quitté l’Eglise, Ils ont quitté l’Eglise. Ils quittent l’Eglise C’est sûr, sûr, sûr. […] Je l’ai résumé au cardinal Ratzinger en quelques mots, n’est-ce pas, parce que c’est difficile de résumer toute cette situation ; mais je lui ai dit : « Éminence, voyez, même si vous nous accordez un évêque, même si vous nous accordez une certaine autonomie par rapport aux évêques, même si vous nous accordez toute la liturgie de 1962, si vous nous accordez de continuer les séminaires et la Fraternité, comme nous le faisons maintenant, nous ne pouvons pas collaborer, c’est impossible, impossible, parce que nous travaillons dans deux directions diamétralement opposées : vous, vous travaillez à la déchristianisation de la société, de la personne humaine et de l’Église, et nous, nous travaillons à la christianisation. On ne peut pas s’entendre. » Mgr Lefebvre, suite à sa rencontre avec le Cardinal Ratzinger, conférence à la retraite des prêtres de la FSSPX, 04/09/1987 |