En 1951, Pie XII autorisait, à titre d’essai, la célébration de la Vigile pascale au cours de la nuit. Puis en 1955, il rendait obligatoire une réforme de toute la Semaine sainte.
Le problème est que la principale cheville ouvrière de la commission qui a œuvré à cette réforme ne fut autre que son secrétaire : Mgr Annibale Bugnini. Ce “fossoyeur de la Messe” qui en 1969, avant de tomber en disgrâce en 1975, pouvait se « rendre dans le bureau » de Paul VI « et lui faire signer tout ce qu’il veut ».
Et Paul VI lui-même écrivait : « L’exigence de revoir et d’enrichir les formules du Missel Romain s’est faite sentir. Le premier pas d’une telle réforme a été l’œuvre de Notre Prédécesseur Pie XII, avec la réforme de la Vigile Pascale et du rite de la Semaine Sainte. C’est cette réforme qui a constitué le premier pas de l’adaptation du Missel romain à la mentalité contemporaine. » (Constitution apostolique « Missale Romanum », 3 avril 1969)
Comment le Père Carlo Braga, bras droit de Bugnini et directeur d’une célèbre revue liturgique, pouvait-il écrire au sujet de la réforme qu’elle était « un bélier qui a pénétré dans la forteresse de notre liturgie » ?
Pourquoi Mgr Gromier, éminent liturgiste et cérémoniaire papal sous Pie XII, s’était-il permis, publiquement, d’en faire une critique sans concession ?
Pourquoi même les meilleurs, et parmi eux l’Abbé Berto futur théologien de Mgr Lefebvre au concile Vatican II, n’ont-ils pas vu que la question de l’horaire de la Vigile n’était qu’un prétexte pour bouleverser les rites séculaires de la Semaine Sainte ?
Quels ont été ces changements substantiels opérés depuis le dimanche des Rameaux jusqu’à la Vigile pascale ?
Ce bref examen, aussi court et précis que possible, se propose de faire la synthèse critique de cette réforme qui déstabilisa la liturgie romaine dans ses jours les plus saints de l’année. Il s’appuie en particulier sur les études de Mgr Gromier, de Don Carusi et de Mgr Sanborn.
La couverture nous montre un cardinal Pacelli, futur Pie XII déjà grave, soucieux et sombre car il sait que, depuis saint Pie X, « les artisans d’erreurs se cachent, et c’est un sujet d’appréhension et d’angoisse très vives, dans le sein même et au cœur de l’Église, ennemis d’autant plus redoutables qu’ils le sont moins ouvertement. » (Pascendi, 1907)
Sur le côté, Mgr Bugnini est en habit de chœur pour diriger les cérémonies. Il est discret mais influent, sûr de lui et souriant. Son œuvre de destruction avance : il va “réformer” le cœur de l’Année liturgique de la chrétienté : La Semaine Sainte…
A commander aux éditions saint Agobard. Le bref examen critique de la Semaine Sainte réformée sous Pie XII – 1 volume de 12 x 18 cm – 80 pages – 11,00 € + port 3€
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