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CQFD : Retour sur un article de l’abbé Gleize manifestant en quoi Mgr Fellay est blâmable

par | Avr 22, 2013 | Abbé Gleize

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Le Courrier de Rome de février 2013 (C.R. n°363) a publié une étude de l’abbé Jean-Michel Gleize : « Peut-on parler d’une Eglise conciliaire ? » À l’occasion de cet article, ce professeur d’ecclésiologie au Séminaire Saint-Pie X justifie certaines citations du Supérieur Général. Certaines seulement car d’autres sont simplement indéfendables. Parmi ces dernières rappelons les suivantes :

« Le pape dit que le concile doit être replacé dans la grande tradition de l’Église, qu’il doit être compris en accord avec elle. Ce sont des déclarations avec lesquelles nous sommes complètement d’accord, entièrement, absolument. » (CNS 11 mai 2012)

« Après les discussions, nous nous sommes rendu compte que les erreurs que nous croyions comme issues du concile en fait ne sont pas issus de lui mais de la commune interprétation qu’on en a fait de lui ». (Mgr Fellay, YouTube, Traditionalist leader talks about his movement, Rome)

« Dans la Fraternité, on est en train de faire des erreurs du Concile des super hérésies, cela devient comme le mal absolu… à la question cruciale entre toutes, celle de la possibilité de survivre dans les conditions d’une reconnaissance de la Fraternité par Rome, nous n’arrivons pas à la même conclusion que vous. » (Mgr Fellay, lettre du 14 avril 2012)

Rappeler ces propos et constater qu’ils s’opposent aux dires et à la pensée de Mgr Lefebvre n’est pas un « procédé subversif s’appuyant sur une sélection arbitraire » comme le prétend l’abbé Gleize (Sion, 13 mars 2013). C’est un fait qu’il faut expliquer et non pas nier ou occulter.

« Ils sont les autorités et nous les inférieurs … tant qu’ils ne seront pas débarrassés de ces erreurs du libéralisme, il n’y a pas moyen de s’entendre avec eux, c’est pas possible. » (Retraite à Ecône, le 22 septembre 1988)

« Leurs idées à eux, c’est d’arriver à avoir l’autorité sur nous pour nous amener à accepter le concile et les réformes conciliaires. Ils n’ont pas changé d’un iota depuis le concile, au contraire ils sont d’autant plus forts qu’ils ont maintenant une certaine tradition à Rome. Non, leur intention n’a pas changé parce que leurs principes n’ont pas changés. Pour eux, il n’y a qu’une Eglise, c’est l’Eglise Vatican II. » (Flavigny, 11 juin 1988)

L’abbé Gleize se cantonne donc aux paroles du Supérieur qui peuvent êtres sauvées. Mais pour ce faire il les tire de leur contexte et leur attribue une intention droite que Mgr Fellay n’avait malheureusement pas quand il les prononça. L’abbé Gleize est un prêtre digne de respect et foncièrement bon, mais sa bienveillante tentative de justifier notre Supérieur a échoué. Son article loin d’innocenter Mgr Fellay, le condamne. C’est ce que nous allons mettre en évidence.

Le but de l’article était avant tout de justifier théologiquement l’expression « Eglise conciliaire ». Nous ne jugerons pas ici de la justesse de cette justification. Ici et là des remarques et des objections peuvent être faites[1]. Car même en concédant le raisonnement de cet article notre conclusion restera fondée. Pour l’abbé Gleize donc :

« Dans la mesure où il s’est produit un changement d’orientation depuis le concile Vatican II, on parle d’Eglise conciliaire. On entend désigner par là un esprit nouveau, qui s’est introduit à l’intérieur de l’Eglise au moment du concile Vatican II et qui fait obstacle à la fin de l’Eglise, c’est-à-dire à la Tradition de sa foi et de ses mœurs. » Cette orientation nouvelle « équivaut au péché de l’idéologie libérale et moderniste, qui s’est introduit dans les esprits, à l’intérieur de l’Eglise. Ce péché diminue et corrompt le bien de l’Eglise, au sens où il empêche celle-ci d’obtenir sa fin, mais il laisse avec cela toujours intacte l’inclination foncière de l’Eglise à l’égard de cette fin. » (C.R. n°363)

Et c’est ainsi qu’il faut comprendre, écrit l’abbé Gleize, les expressions de Mgr Lefebvre parlant d’une « nouvelle Eglise, une Eglise libérale » avec cette conséquence pratique : « sortir donc de l’Eglise officielle ? Dans une certaine mesure, oui, évidemment. […] car c’est à Rome que l’hérésie est installée. » Rentrer « dans cette Eglise conciliaire pour soi-disant la rendre catholique » est donc « une illusion totale. » L’abbé Gleize concluait :

« La réalité de l’Eglise conciliaire est donc celle d’une conception faussée de l’Eglise qui s’est emparée des esprits des hommes d’Eglise. Cette conception faussée engendre à l’état chronique un contre-gouvernement, qui paralyse ou enraye le fonctionnement normal de la société catholique, en empêchant que l’Eglise réalise sa fin. […] L’expression d’Eglise conciliaire, si elle est bien comprise parce que bien expliquée, garde alors tout son avantage qui est de traduire en termes accessibles une double réalité : celle de la crise sans précédent qui sévit actuellement dans l’Eglise et aussi celle de l’assurance des promesses d’indéfectibilité. » (C.R. n°363)

Et c’est ainsi qu’il faudrait comprendre les expressions de Mgr Fellay qui insiste sur le fait que l’Eglise catholique est l’Eglise officielle. Selon l’abbé Gleize, « l’insistance mise sur la réalité concrète de l’Eglise d’aujourd’hui vise seulement à préciser que l’Eglise garde malgré tout les promesses de la vie éternelle ».

‘‘En rejetant ce qui ne va pas, il ne faut pas tout rejeter. Cela reste l’Eglise une, sainte, catholique apostolique. […] Lorsqu’on rejette le mal qui se trouve dans l’Eglise, il ne faut pas en conclure que ce n’est plus l’Eglise […] Le fait d’aller à Rome ne veut pas dire qu’on est d’accord avec eux. Mais c’est l’Eglise. Et c’est la vraie Eglise.’’ (Mgr Fellay cité par l’abbé Gleize)

Après cet exposé, on pourrait croire que Mgr Lefebvre et Mgr Fellay ont dit et pensé la même chose sur le drame apocalyptique que nous vivons. La « double réalité » expliquerait un double discours. Et ainsi toutes les critiques faites envers les positions de Mgr Fellay seraient injustes, voire malveillantes et en tous cas sans aucun fondement. Pourtant il n’en est rien.

Dans le paragraphe 29 de l’article, l’abbé Gleize fait une remarque d’une souveraine importance au sujet de l’attitude prudentielle de Mgr Lefebvre et de la Fraternité « qui cherche à protéger les âmes de la contagion moderniste, en évitant d’entrer en relation avec les personnes contagieuses, sans pour autant faire schisme ». Cette remarque n’a malheureusement pas retenu l’attention de la longue recension du DICI du 09/03/13.

« Cajetan, écrit l’abbé Gleize, remarque que l’on peut citer six passages de l’Ecriture où Dieu commande ni plus ni moins de ne pas entrer en relation avec l’hérétique formel et notoire. Le passage le plus expressif est celui de l’épître de saint Paul à Tite, ch. III, v. 10 : l’apôtre nous y enseigne que l’Eglise doit éviter d’entrer en relation avec le pape qui la détournerait de sa fin. […] Il est possible d’éviter d’entrer en relation d’obéissance et de soumission habituelles avec un pape fauteur de modernisme et de libéralisme sans le considérer pour autant comme déchu de la papauté. » D’où cette citation de Mgr Lefebvre faite par l’abbé Gleize : « Ils ont le Sida spirituel. Si l’on veut garder la santé, il ne faut pas aller avec eux. » (C.R. n°363)

C’est pourquoi malgré la divergence d’opinion théorique entre celle de prêtres sédévacantistes et celle de prêtres non sédévacantistes, il y a une convergence pratique : éviter l’hérétique. Seule cette condition pratique peut justifier le discours théorique de Mgr Fellay face à un Benoît XVI qui est un moderniste notoire. Or il est manifeste et officiel que Mgr Fellay a eu l’intention de se soumettre à l’Eglise conciliaire dont le chef est un hérétique, et ce faisant il s’est démarqué nettement de la ligne de Mgr Lefebvre et l’abbé Schmidberger qui affirmaient :

« Je vous invite à lire le gros article de fonds de Si si No no qui a paru aujourd’hui, c’est sur le Cardinal Ratzinger. L’auteur de l’article, je ne sais pas qui parce c’est toujours des prête-noms, alors on ne sait pas, mais enfin, en tout cas l’article est très documenté, il en conclut : le Cardinal Ratzinger est hérétique ! […] Ce qui est grave chez le Cardinal Ratzinger, c’est qu’il met en doute la réalité même du Magistère de l’Eglise. Il met en doute qu’il y ait un Magistère qui soit permanent et définitif dans l’Eglise. Ce n’est pas possible. Il s’attaque à la racine même de l’enseignement de l’Eglise, de l’enseignement du Magistère de l’Eglise. Il n’y a plus de vérités permanentes dans l’Eglise… Ça c’est radical, évidemment que c’est hérétique ! » (Mgr Lefebvre, Conférence à Ecône, le 11 février 1991)

« Si on lit le livre du cardinal Ratzinger ‘’Foi chrétienne hier et aujourd’hui’’, on y découvre une notion de la foi, complètement acatholique. C’est même tout simplement hérétique. » (Franz Schmidberger, Fideliter N° 69. Mai-Juin 1989)

Le Supérieur général, lui, écrivait aux membres de la Fraternité que l’agir de Benoît XVI

« réclame de nous un nouveau positionnement par rapport à l’Église officielle. C’est dans ce contexte qu’il convient de se poser la question d’une reconnaissance de la Fraternité par l’Église officielle. Il s’agit d’un regard surnaturel sur l’Église et le fait qu’elle reste dans les mains de Notre Seigneur Jésus-Christ, même défigurée par ses ennemis. […] Ce sont les circonstances concrètes qui montreront quand le temps sera venu de « faire le pas » vers l’Église officielle. […] Nous ne pouvons pas non plus exclure, parce que le Pape semble mettre tout son poids dans cette affaire, qu’elle connaisse un dénouement subit. » (Cor unum mars 2012)

« Pour le bien commun de la Fraternité, nous préférions de loin la solution actuelle du statu quo intermédiaire, mais manifestement, Rome ne le tolère plus. » (Mgr Fellay, lettre du 14 avril 2012)

« Entre Rome et Menzingen… l’accord était virtuellement conclu. » [Côme de Prévigny – Rorate Caeli, 26 juin 2012]

La volonté claire de Mgr Fellay de chercher un accord avec la Rome conciliaire c’est-à-dire avec des autorités attachées au concile Vatican II, à ses réformes bâtardes et à sa liberté religieuse hérétique même à condition « qu’il ne soit pas demandé à la Fraternité des concessions qui touchent la foi et qu’une réelle liberté et autonomie d’action soit concédée à la Fraternité », une telle volonté contredit le principe catholique rappelé par Cajetan : le devoir d’éviter l’hérétique avec sa conséquence : le refus de se soumettre à son autorité.

Il est vrai que le 5 mai 1988, Mgr Lefebvre a tenté ce que Mgr Fellay a tenté le 13 juin 2012. Mais lors de la mémorable journée des sacres, Mgr Lefebvre a lui-même dit qu’il s’agissait de l’opération suicide et qu’après s’être ressaisi, il avait choisi l’opération survie.

Résumons nous. L’abbé Gleize montre que certaines citations de Mgr Fellay sur l’Eglise officielle comme étant catholique se justifient si on ne perd pas de vue la réalité d’un mouvement hétérodoxe et corrupteur, que l’on appelle Eglise conciliaire. En stricte rigueur donc, des citations de Mgr Fellay pourraient être justifiées si on avait maintenu la réalité de l’Eglise conciliaire avec l’intention d’éviter l’hérétique. Mais Mgr Fellay a tenu ces discours avec l’intention contraire : celle de soumettre la Tradition à la hiérarchie conciliaire. C’est en cela que Mgr Fellay est blâmable. On peut donc et on doit reprocher à Mgr Fellay, non d’aller à Rome pour témoigner de la foi, mais d’y aller pour chercher un accord en espérant ne pas trahir la foi.

Les propos de Mgr Fellay dit avec l’intention de Mgr Fellay sont condamnables. Tandis que les propos de Mgr Fellay dit avec l’intention de M. l’abbé Gleize sont eux défendables. L’article de l’abbé Gleize est donc un travail précieux pour la Maison Générale, car il leur indique ce qu’ils auraient dû penser pour pouvoir dire ce qu’ils ont dit sans créer le scandale et le désarroi qu’ils ont créé. Il leur indique donc ainsi le chemin du retour et par là-même l’abbé Gleize a précisé ce qu’il fallait démontrer : l’intention suicidaire de Mgr Fellay de chercher un accord sans résolution doctrinale n’est pas catholique car elle n’évite pas l’hérétique. CQFD !

Et ce problème reste malheureusement d’actualité. « On relira la conclusion du communiqué de la FSSPX qui se termine ainsi : « A l’issue de cette réunion, il a été souhaité que se poursuive le dialogue qui permettra d’aboutir à une solution pour le bien de l’Eglise et des âmes. »  (Ennemond, Fecit, 22 juin 2012). Menzingen avait fait deux pas en avant mais un seul pas en arrière. Deux pas en avant : un accord pratique sur le fondement d’une déclaration doctrinale inacceptable et pleine de compromissions (Déclaration du 15 avril 2012). Un pas en arrière : on recherche toujours un accord pratique mais sur une déclaration acceptable. Bilan : Le Chapitre de 2006 qui manifestait la ligne catholique de la Fraternité et de Mgr Lefebvre – celui d’éviter l’hérétique – n’est plus d’actualité et ceci par un acte illégal de Mgr Fellay.

« Si vous n’acceptez pas la doctrine de vos prédécesseurs, il est inutile de parler. Tant que vous n’aurez pas accepté de réformer le concile, en considérant la doctrine de ces papes qui vous ont précédés, il n’y a pas de dialogue possible. C’est inutile ». (Mgr Lefebvre, Fideliter sept.-oct. 1988)

« Les contacts que la Fraternité entretient épisodiquement avec les autorités romaines ont pour seul but de les aider à se réapproprier la Tradition que l’Église ne peut renier sans perdre son identité, et non la recherche d’un avantage pour elle-même, ou d’arriver à un impossible « accord » purement pratique. Le jour où la Tradition retrouvera tous ses droits, le problème de la réconciliation n’aura plus de raison d’être…. » (Cor unum, oct. 2006)

Or, « la déclaration du chapitre général [de 2012] ne fait pas du retour à la Tradition la condition à la résolution canonique. » (Ennemond – Fecit, 6 août 2012). Le problème reste donc entier et ce malgré le fait que Mgr Fellay n’ait rien signé le 13 juin. La mauvaise intention de Mgr Fellay n’a pas pu encore se concrétiser mais de nombreux faits et communiqués indiquent qu’elle perdure quoique camouflée. On nous dit que Mgr Fellay a changé d’avis. On veut bien le croire ? Mais on voudrait surtout le voir : où sont les gestes qui le prouvent ?

« Aujourd’hui, nous ne pouvons que répéter ce que Mgr Lefebvre et M. l’abbé Schmidberger à sa suite ont affirmé. Toutes les erreurs qu’ils ont dénoncées, nous les dénonçons. Nous supplions le Ciel et les autorités de l’Eglise, en particulier le nouveau souverain pontife, le pape François, Vicaire du Christ, successeur de Pierre, de ne pas laisser les âmes se perdre parce qu’elles ne reçoivent plus la saine doctrine, le dépôt révélé, la foi, sans laquelle nul ne peut être sauvé, nul ne peut plaire à Dieu. » (Mgr Fellay, Lettre aux Amis et Bienfaiteurs, mars 2013)

Pour se rendre compte du chemin qui a été parcouru par Mgr Fellay, regardons en arrière, et écoutons le Supérieur Général de la Fraternité en 1991. Le contraste est dramatique et le fait que la plupart ne se choquent pas du changement de ton qui révèle un changement de pensée est particulièrement effrayant.

« Le meilleur hommage que nous pouvons rendre au cher défunt est celui de continuer son œuvre avec courage et confiance […]. Il a en effet formé une petite élite qui est à la disposition du Saint-Siège et des évêques; mais permettez-moi de préciser : elle est à leur disposition en excluant tout compromis et toute concession vis-à-vis du concile Vatican II et des réformes qui en découlent. Tant que l’esprit de destruction soufflera dans les évêchés et dans les dicastères romains, il n’y aura aucune harmonisation ou accord possibles. Nous voulons travailler à la construction de l’Eglise et non pas à sa démolition. On lit dans les journaux que Rome aurait attendu jusqu’à la fin le “repentir” de Monseigneur. De quoi peut se repentir un homme qui a accompli son devoir jusqu’au bout en préservant ou en redonnant à l’Eglise les moyens qui sont absolument nécessaires à la sainteté ? […] En cette heure, nous supplions Rome et les évêques : abandonnez l’œcuménisme funeste, la laïcisation de la société et la protestantisation du culte divin, retournez à la sainte tradition de l’Eglise… […] « Jérusalem, convertis-toi au Seigneur ton Dieu ! » Un signe essentiel d’une telle conversion et d’un tel retour pourrait être une fois fermé le tombeau de Monseigneur Lefebvre, l’ouverture officielle d’un procès d’information pour constater le degré héroïque de ses vertus. Nous ses fils, nous sommes les témoins privilégies de ses mérites, de la force de sa foi, de son amour brûlant de Dieu et du prochain, de sa résignation dans la volonté de Dieu, de son humilité et de sa douceur, de sa vie de prières et d’adoration, de sa haine du péché et son horreur de l’erreur. » (Sermon de M. l’abbé Schmidberger pour les Obsèques de Monseigneur, 2 avril 1991)

Le 20 avril 2013,
Par l’abbé Olivier Rioult, fsspx
exclu de sa congrégation pour son horreur de l’erreur.


[1] L’analyse de l’abbé Gleize ne nous parait pas rendre compte suffisamment du mystère d’iniquité que nous vivons depuis le concile. Sa définition de l’Eglise catholique permet de donner une existence aussi à l’Eglise conciliaire. De plus, la continuité du sujet Eglise avec une rupture de son objet peut-elle suffire à décrire l’Eglise catholique quand on se souvient des paroles Mgr de Castro Mayer le jour des sacres :

« Nous vivons une crise sans précédent de l’Eglise. Crise qui touche l’Eglise dans son essence, dans sa substance même qui est le Saint Sacrifice de la messe et le sacerdoce catholique, deux mystères essentiellement unis parce que, sans le sacerdoce il n’y a pas de Saint Sacrifice de la messe, par conséquent aucune forme de culte. C’est également sur cette base qu’on construit le règne social de Notre Seigneur Jésus-Christ. »