Au début du XIXe siècle en France, la Révolution n’a vraiment reculé que sur un seul point : la question du divorce. Cette victoire fut l’œuvre d’un homme : Monsieur de Bonald. On lui doit en effet d’avoir, un temps, effacé de notre code cette loi destructrice de la famille. Devant la supériorité de son talent, il avait été alors plus facile de l’injurier que de le contredire.
À la tribune, il ne parlait pas : il pensait raisonnablement et clairement. Et pourtant son discours si juste surprendra aussi bien les gauchistes que les réactionnaires, les progressistes que les conservateurs. Pour les chrétiens mêmes, ses réflexions seront une épreuve… Car lire de Bonald ce n’est pas seulement retrouver « la grandeur de Bossuet, la profondeur de Pascal, la finesse de La Bruyère », c’est aussi se confronter à la liberté d’un esprit sain et sans compromis avec les erreurs du temps.

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